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Voici le nom de cet article : il essaie de mentir pour s’en tirer
Le juge Franck D’Amours n’a pas cru un mot de sa version. Lundi, l’accusé a été déclaré coupable d’introduction par effraction au centre de détention de Québec, méfait, possession et distribution de cannabis.
Lors du procès, tenu un peu plus tôt au mois de juin, Tommy Vidal-Mateus a admis que son complice Nicolas Perron a bel et bien réalisé une livraison par drone en prison, le 16 février 2024 en début d’après-midi.
Toutefois, il a nié avoir été complice. Selon son récit, il ne savait rien de la livraison.
Individus louches
En matinée, l’accusé récupère son ami à Belœil pour conduire jusqu’à Québec en échange d’un montant d’argent et un repas au restaurant. Nicolas Perron doit alors payer une dette en argent comptant.
À destination, Vidal-Mateus gare la voiture dans le stationnement du Métro de la rue de la Faune, à moins de deux kilomètres de l’Établissement de détention de Québec. Nicolas Perron récupère son sac et part en courant, sur le côté. Il revient ensuite vers la voiture.
Un policier, en journée de congé, aperçoit alors les deux individus suspects et les déplacements louches de Perron. Il entend aussi un sifflement dans le ciel. Il contacte alors ses collègues pour signaler la présence d’un drone et fournit une description du véhicule.
La camionnette conduite par Vidal-Mateus se rend ensuite dans un quartier résidentiel voisin de la prison, et tourne en rond quelques minutes avant de gagner l’autoroute pour quitter Québec.
Selon la preuve présentée en cour, le juge D’Amours conclut que Nicolas Perron guidait le drone en direct du véhicule.
Le duo est ensuite arrêté par la police quelques minutes plus tard. Devant l’odeur évidente de cannabis, les patrouilleurs fouillent et trouvent des «plogues» (dispositif utilisé en prison pour dissimuler des stupéfiants, souvent dans les cavités corporelles) à l’intérieur des sacs noirs de Perron. Elles contiennent des quantités de tabac et de cannabis.
En procès, l’homme de 33 ans dit pourtant n’avoir rien vu de la livraison. Il ignorait ce qui se cachait dans le sac de Perron. Il était à Québec pour donner un coup de main à son ami, une vieille connaissance, rien de plus.
«Il n’a jamais eu de soupçons et ne s’est pas posé de questions, tout était normal pour lui jusqu’aux dernières secondes précédent leur arrestation», résume le juge D’Amours.
Incohérence
Le magistrat soulève de nombreuses incohérences dans le récit de l’accusé, qui «ne tient pas la route».
Plusieurs éléments minent notamment sa crédibilité. D’abord, le trentenaire ne pose pas de question sur la raison du voyage à Québec ou du paiement de la dette en argent liquide.
Il ne remarque pas le sac noir contenant les stupéfiants, seulement le sac à dos de Perron. Il ne se questionne pas sur l’arrêt à l’épicerie et les va-et-vient de Perron. Il ne le voit pas extirper le drone du sac.
Dans le quartier résidentiel, il ne remarque pas de manette de contrôle.
Surtout, l’accusé minimise ses interactions avec Perron et se dissocie de lui. Il tend à se justifier et se placer en victime.
Pour le tribunal, il est impossible que Vidal-Mateus n’ait rien vu de la livraison. Le magistrat est convaincu que l’accusé connaissait les projets de Perron avant de prendre la route pour Québec.
Toute personne qui en aide une autre à commettre un crime est tout aussi responsable, rappelle le tribunal.
Méfait
Cette livraison de stupéfiants a grandement nui aux activités de la prison, le 16 février 2024.
Plusieurs détenus ont été privés de sorties à l’extérieur, et d’autres ont dû se soumettre à la fouille à nu. Un code brun signifiant une livraison de drone a été lancé, ce qui a mis en branle plusieurs protocoles de sécurité.
Ces éléments justifient l’accusation de méfait. Avec l’entrée du drone dans la cour de la prison, il s’agit d’une introduction par effraction.
Nicolas Perron a pour sa part plaidé coupable aux accusations déposées contre lui en juillet 2024. Il a écopé de 18 mois de prison.
Son complice reviendra devant la cour la semaine prochaine pour déterminer sa sentence. Dans l’intervalle, Tommy Vidal-Mateus demeure détenu.
Entre les mois d’avril 2023 et mars 2024, plus de 1000 drones ont été aperçus dans les airs près des établissements de détention du Québec : 675 livraisons ont été réussies et 544 colis ont été saisis
Pour l’année 2025, le ministère de la Sécurité publique dit avoir saisi 569 colis parmi les 773 livraisons réussies,
Ce type de crime représente un véritable fléau dans le milieu carcéral. Le centre de détention de Québec est parmi les prisons les plus visées.
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Tarif Vidéo Drone : Informations Complètes sur les Tarifs en 2025
Pour des événements privés, l’immobilier ou des productions vidéo professionnelles, l’utilisation des drones pour la capture d’images aériennes connaît un essor fulgurant. Quel est le coût d’une vidéo par drone ? Consultez ce guide détaillé sur les tarifs, les services disponibles et les facteurs influençant le prix.
Aspects influençant le prix d’un service de drone
Le coût d’une prestation drone est soumis à plusieurs critères :
Le modèle de drone sélectionné : Un drone pour le grand public sera moins cher qu’un drone professionnel muni d’une caméra Zenmuse X7.
La durée de la mission : Il est fréquent que le tarif d’une demi-journée (4h) soit moins élevé que celui d’une journée complète.
Le niveau de montage vidéo : Un assemblage simple de séquences vidéo coûtera moins cher qu’un montage complexe avec des effets spéciaux et un étalonnage.
Les frais de voyage : Certains prestataires appliquent des coûts pour les kilomètres supplémentaires en dehors de leur zone d’intervention.
Les formalités administratives nécessaires : Un vol en zone réglementée (aéroports, espaces publics denses) peut requérir des autorisations supplémentaires.
Quels sont les meilleurs moyens de choisir un prestataire drone ?
Voici quelques recommandations pour choisir le bon prestataire :
Comparez les devis : Demandez plusieurs offres et analysez le rapport qualité/prix.
Examinez les témoignages : Regardez les projets antérieurs et les retours des clients.
Il est nécessaire de garantir la conformité : Le pilote doit être certifié et posséder les autorisations de vol.
Quels sont les frais pour une prestation vidéo par drone ?
Les tarifs dépendent de divers éléments : la longueur du tournage, le modèle de drone employé, le travail de montage, ainsi que les coûts de transport. Voici un aperçu des offres les plus courantes ainsi que leurs tarifs moyens :
Prise de vue aérienne standard : 200 – 500 €Utilisation de drone pour des photos/vidéos brutes (sans montage).
Film aérien avec post-production : 500 – 1 500 €Enregistrement + post-production professionnelle avec effets et musique.
Tournage pour l’immobilier : 300 – 800 €Production de contenu visuel pour les annonces immobilières.
Production vidéo d’événements : 800 – 2 500 €Mariages, festivals et événements sportifs avec montage finalisé.
Audit des infrastructures : 400 – 1 500 €Contrôle des bâtiments, toitures.
3D et cartographie numérique : 1 000 – 3 000 €Acquisition de données pour la modélisation et la topographie.
Production audiovisuelle et publicité : 2 400 – 6 800 €Captation avec équipement de haute performance (ex: caméra ARRI Alexa).
Les prix des prestations drone varient en fonction du service choisi. Consultez ce comparatif pour mieux comprendre les coûts et choisir l’offre adaptée.
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